Description architecturale
L'église du XIIe siècle dédiée à Saint Martin et ornée d'une tour fortifiée construite au XVème siècle.
Saint-Martin-d'Oney possède, à l'instar de la majorité des bourgades hexagonales, des fondements anciens datant de l'époque médiévale. Un premier lieu de culte sous la forme d'une petite chapelle fut établi à une époque indéterminée (probablement vers le VIe siècle) autour d'une fontaine miraculeuse, celle dédiée à Sainte-Quitterie (c'est cette même fontaine que la municipalité a fait restaurer par des bénévoles).
Elle abrite une fresque et un tableau de Saint-Martin réalisé par Longa.
L'église a un plan allongé avec une seule nef et une extension orientale. Une imposante tour-clocher fortifiée marque l'entrée de l'édifice.
Légende de Saint Martin
« Un jour, au milieu d’un hiver dont les rigueurs extraordinaires avaient fait périr beaucoup de personnes, Martin, n’ayant que ses armes et son manteau de soldat, rencontra à la porte d’Amiens un pauvre presque nu. L’homme de Dieu, voyant ce malheureux implorer vainement la charité des passants qui s’éloignaient sans pitié, comprit que c’était à lui que Dieu l’avait réservé. Mais que faire ? il ne possédait que le manteau dont il était revêtu, car il avait donné tout le reste ; il tire son épée, le coupe en deux, en donne la moitié au pauvre et se revêt du reste. Quelques spectateurs se mirent à rire en voyant ce vêtement informe et mutilé ; d’autres, plus sensés, gémirent profondément de n’avoir rien fait de semblable, lorsqu’ils auraient pu faire davantage, et revêtir ce pauvre sans se dépouiller eux-mêmes. La nuit suivante, Martin s’étant endormi vit Jésus-Christ revêtu de la moitié du manteau dont il avait couvert la nudité du pauvre ; et il entendit une voix qui lui ordonnait de considérer attentivement le Seigneur et de reconnaître le vêtement qu’il lui avait donné. Puis Jésus se tournant vers les anges qui l’entouraient leur dit d’une voix haute : « Martin n’étant encore que catéchumène m’a revêtu de ce manteau. »
Cette scène se déroula à Amiens, un soir de l’hiver 334, vraisemblablement. Martin trancha son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse (le manteau du légionnaire appartenait à l'armée, mais chaque soldat pouvait le doubler à ses frais, à l'intérieur par un tissu ou une fourrure). Ce qu'il restait de la cape de Martin fut par la suite exposé à Tours dans un local qui pris le nom de chapelle. Le culte de saint Martin se diffusa dans une grande partie de l'Europe : France, Belgique, Suisse, Allemagne, Autriche, Bohême, Hongrie... et en Amérique latine donnant naissance à de nombreuses créations artistiques ayant pour thème la Charité de saint Martin.
La Charité se saint Martin a inspiré de très nombreux artistes à toutes les époques et dans tous les domaines des arts plastiques : dessin, peinture, sculpture, vitrail, tapisserie, orfèvrerie etc. La plupart des représentations peintes ou sculptées représentent Martin de Tours en cavalier de l'armée romaine.
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Louis Anselme Longa,
La Charité de Saint-Martin
(huile sur toile)